∞ NOM : Malfoy, bien évidemment ∞ PRÉNOM : Calixte Circé, bien que tout le monde se contente de Calixte  ∞ AGE : Vingt-deux ans ∞ CAPACITÉ MAGIQUE : Calixte est sans grande surprise une sorcière, ce qui ne l'empêche pas de manier sa baguette avec intelligence ∞ MÉTIER : Aucun, si ce n'est celui de terminer ses études à Poudlard et de faire bonne figure lorsqu'on le lui demande ∞ STATUT : Officiellement célibataire, et probablement mariée dans les prochaines années avec un homme digne de son rang. Officieusement ... Dans une relation secrète avec Simeon Lestrange ∞ NATURE DU SANG : Entièrement pur ∞ BAGUETTE : La baguette de cette jeune sorcière est en bois de poirier, contient un crin de licorne, mesure 23cm et est plutôt rigide  ∞ ALLÉGEANCE : Les Malfoy ne doivent d'allégeance à personne, ce qui fait que Calixte n'a que son propre rang à respecter ∞ EPOUVANTARD : Son père venant d'assassiner son amant Simeon après avoir découvert leur relation secrète  ∞ PATRONUS : Une colombe  ∞ GROUPE :Pierre de résurrection

∞ QUE PENSES-TU DES RELIQUES DE LA MORT ? : Tout le monde connait les reliques de la mort, et ayant grandi dans une famille noble, il m'est totalement impossible d'ignorer leur existence. Petite, je ne comprenais pas l'intérêt qu'on leur portait, le fait que certaines personnes soient prêtes à donner leur vie pour un de ces objets. Désormais, je comprends. La baguette de sureau, la cape d'invisibilité et la pierre de résurrection. Les principaux enjeux de ce monde.∞ RECHERCHES-TU UNE RELIQUE EN PARTICULIER ? ET POURQUOI ? : Bien sur que je recherche une relique. Je refuse d'être exclue de cette quête, car j'y ai moi-même mes propres intérêts à servir. Au fond, ce n'est pas uniquement pour moi que je me bats, mais je sais que beaucoup d'autres le font. Je dois donc être plus maligne. La relique que je convoite est la pierre de résurrection. Je dévoilerai une de mes faiblesses si je vous donnais la raison de ce désir, mais vous en aurez tout de même un bref aperçu : la peur de la mort. ∞ DE QUELLE FAMILLE SUZERAINE DÉPENDS-TU ? : Faisant partie de la noble famille Malfoy, je ne dépends de personne, mis à part bien entendu de mes parents et du chef de la maison. En bref, on peut dire que je suis au sommet de la hiérarchie magique. ∞ QUEL EST TON AVIS SUR CETTE FAMILLE ? : Chez les Malfoy, il y a des gens que j'apprécie, d'autres moins. J'ai mes propres désirs et mes propres projets, mais je ne cesserai jamais d'être fière de mes origines et de mon rang. Être née Malfoy peut parfois être un fardeau, mais cela reste mon identité, et je ne l'oublierai jamais.∞ AS-TU ÉTUDIÉ A HOGWARTS ? : Oui, et j'y étudie toujours ! Je suis en dernière année à Poudlard, dans la maison Serdaigle, aussi étonnant que cela puisse paraître. Mes études se passent bien, et arrivent bientôt à leur terme. Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou non, car après l'école ... vient le mariage. ∞ APRÈS LA DERNIÈRE ATTAQUE ET LA MORT D'UNE DOUZAINE DE NÉS-MOLDUS, QUEL EST TON AVIS SUR LE STATUT DU SANG ? : Je ne pense pas que ce genre d’événements me fera changer d'avis sur la question. Bien entendu, la mort de ces nés-moldus est tragique, et je ne m'en réjouirai pas forcément, mais je persiste à croire que le statut du sang est important. Je suis fière d'être une sang-pur, et me méfie des autres sans pour autant les mépriser.

∞ pseudo/prénom : Julie/Swany ∞ âge : 18 y.o.  ∞ pays : France ∞ comment as-tu découvert le forum ? : Sur bazzart il y a quelques mois de cela, lors de la première ouverture! ∞ que penses-tu de totb ? : Toujours aussi parfait ! ∞ ton avatar : Emilia Clarke (jolem) ∞ personnage : prédéfini.  ∞ un dernier mot ? : Contente d'être de retour ici o/

Debout dans une luxueuse chambre du château Malfoy, une jeune femme aux longs cheveux blonds semblait pensive. Les secondes passaient, mais son regard ne se détachait pas de l’immense fenêtre qui déversait une abondante lumière sur chacun des meubles de la pièce. Le temps n’était pas forcément beau, ce jour-la, mais cela n’enlevait rien à l’étrange luminosité de ce ciel presque blanc masqué par des nuages trop clairs pour étouffer totalement la lumière du soleil. Dehors s’étendait une courte plaine bordant les alentours du château, puis, la forêt. Des arbres à perte de vue. Tant d’arbres que même si elle l’avait voulu, la jeune femme n’aurait jamais eu assez d’années dans une vie pour les compter. De toute manière, elle avait bien d’autres choses en tête pour se mettre à faire des choses aussi futiles. Pourtant, beaucoup auraient pu se demander ce qui pouvait préoccuper à ce point une jeune femme d’une vingtaine d’années environ, à qui la vie semblait sourire en tout point. Il y avait bien pire dans la vie que de s’appeler Calixte Malfoy, et cela, la demoiselle le savait bien. Faisant quelques pas en direction de la fenêtre, la blonde se saisit d’une lettre qu’elle avait soigneusement cachée entre deux pierres des épais murs qui l’entouraient. Bien qu’elle soit froissée, elle n’eut pas beaucoup de mal à la déplier, et à parcourir une nouvelle fois les lignes d’une écriture fine et penchée qui la parcouraient. Des lignes qui avaient été lues tant de fois que Calixte était surprise qu’elles ne se soient pas encore évaporées tant elle les fixait intensément. Cette écriture, devenue si familière à ses yeux, lui procurait toujours un pincement au cœur quand elle la lisait. Se forçant à détacher les yeux du parchemin, Calixte le serra dans son poing tout en observant une nouvelle fois au dehors. Plus le temps passait, et plus cette vision l’attirait irrésistiblement. La vie à l’extérieur du château devait être bien différente de celle que la jeune femme vivait. La blonde n’en avait en réalité aucune idée. Elle était née dans ce château, avait grandi dans ce château, et selon les conventions, mourrait dans ce château, ou même dans un autre tout aussi grand et ressemblant. Elle ne pouvait que supposer, laisser son imagination prendre le dessus, pour avoir un réel aperçu de la vie que pouvaient avoir les gens qui n’étaient ni Malfoy, ni nobles. Ce n’était pas comme si elle manquait de temps pour le faire, lorsqu’elle n’était pas à Poudlard. Les rares fois où Calixte se déplaçait, elle était obligatoirement escortée par une dizaine de soldats qui avaient l’ordre de ne pas la laisser s’éloigner d’eux à moins de deux mètres. La jeune femme aurait dû être flattée par cela, flattée d’être aussi couvée et protégée par ses parents. Mais elle n’avait que l’impression d’être un oiseau en cage. Une colombe dans une cage dorée. Entourée de luxe, pas forcément malheureuse, plutôt fière de son rang, mais qui ne pouvait s’empêcher de regarder à travers les barreaux en se disant qu’elle aurait aimé n’être qu’un simple rossignol, libre de chanter toute la journée dans sa forêt.

D’autant qu’elle s’en souvenait, Calixte avait toujours eu l’impression d’être plutôt heureuse. Grandir au sein d’une famille de nobles avait ses avantages, et la jeune femme était consciente de la chance qu’elle avait de ne jamais avoir souffert de la faim ou de la chasse aux sorcières, comme c’était le cas d’un nombre considérable de personnes en Angleterre. Etant la petite dernière de la famille, Calixte avait toujours été choyée, adorée par ses parents. Pour son père, elle représentait son sang, sa petite fille qu’il devait à tout prix protéger. Pour sa mère, elle était le bijou qui lui permettait de supporter, bien que difficilement, l’existence des bâtards de son mari. Bien sur, il y avait souvent des conflits au sein de la famille Malfoy, avec le monde extérieur, mais aussi entre ses propres membres. L’amour que portaient ses parents à Calixte lui avait souvent attiré les jalousies de ses frères, sœurs, cousins et cousines, mais cela n’affectait pas la demoiselle. Plus maintenant, en tout cas. Autrefois, plus jeune, elle aurait été blessée par tout cela. Tous les Malfoy n’étaient pas des masques de froideur et de lâcheté, et Calixte était bien l’antithèse de cette description. En public elle se devait de ne rien laisser paraître, d'être inaccessible. Mais en privé, elle se jugeait différente. Simplement, elle avait d’autres priorités. Grandir n’apportait rarement que des bonnes choses, la jeune blonde en avait pris conscience il y a bien longtemps de cela. En rencontrant Simeon, peut-être … A la simple pensée de ce nom, le poing de Calixte se resserra davantage sur le parchemin froissé qu’elle tenait dans la main quelques minutes plus tôt, avant de sombrer dans ses pensées. Il lui manquait de manière incontrôlable, presque dévorante. Oui, son absence était bien la chose qui avait supprimé toute autre préoccupation des pensées de Calixte. L’amour que lui portait la jeune femme était bien trop fort pour qu’elle supporte aisément d’être séparée de son amant. Et tout cela pour quoi, une histoire de sang, de nom de famille ? Alors même que cette pensée traversait l’esprit de la jeune femme, une vague de colère la poussa à serrer encore un peu plus le poing sur le bout de parchemin désormais complètement froissé. Calixte était une demoiselle intelligente, qui avait une éducation presque parfaite, et qui aiguisait sans arrêt son esprit en se plongeant dans des livres qu’elle trouvait passionnants. Mais malheureusement, ces livres ne lui avaient pas appris à maîtriser son tempérament naturellement colérique, qui refaisait surface à chaque fois qu’elle pensait à Simeon, ou même à bien d’autres choses qui la préoccupaient. Durant toute sa courte vie, Calixte n’avait jamais réussi à éradiquer le feu qui brûlait en elle, celui qui lui avait insufflé ce désir de changement, presque de rébellion. Alors, elle le cachait. C’était une chose qu’elle avait largement apprise à faire, en vingt-deux ans. Afficher un masque de froideur, d'indifférence, paraître hautaine envers tous ceux d'un rang inférieur au sien ... Rien de plus simple. Seulement, elle ne savait pas si elle réussirait encore à le supporter longtemps. Ne pas s’effondrer, serrer les dents, garder cette apparence droite et impassible pour se protéger. Continuer de faire comme si de rien n’était lorsque ses parents discutaient joyeusement de son avenir, de son futur mariage avec un homme qu’elle n’aurait pas choisi. Son destin était déjà tout tracé depuis sa naissance, et pourtant, Calixte ne pouvait s’empêcher d’espérer. Peut-être était-ce en vain, peut-être pas. Lutter contre cette flamme, bien enfouie en elle, mais vive, lui paraissait insoutenable. La jeune femme avait tant de rêves, tant de projets sur la vie qu’elle aurait aimé mener, si elle en avait eu la possibilité. Un seul maître mot, dans ses envies : Liberté. La liberté de faire ses propres choix, pas seulement sur son futur époux, mais aussi sur son lieu de vie, ses occupations, son métier. Calixte n’avait jamais travaillé de sa vie, et même si beaucoup disaient qu’il s’agissait davantage d’un fardeau que d’un plaisir, elle aurait aimé le faire au moins une fois. La seule chose qu’elle aurait réellement perdue en passant de fille de nobles à simple anonyme aurait été ses chances de mettre un jour la main sur la relique de la mort qu’elle convoitait. Dans ce monde où la quête des reliques était au centre des préoccupations, la jeune femme avait largement eu le temps d’en entendre parler, et ça aurait été mal la connaître de se dire qu’elle resterait sagement en dehors de ça. Calixte Malfoy, reculer devant l’adversité ? Impossible. Etant une jeune femme à l’aspect pas franchement redoutable, beaucoup la sous-estimaient, et ignoraient que la plus jeune des filles Malfoy avait l’ambition de s’emparer de la pierre de résurrection. Pourquoi cette relique, et pas une autre ? De nombreuses raisons auraient pu expliquer le choix qu’avait fait la demoiselle des années auparavant. Contrairement à d’autres membres de sa famille, Calixte ne rêvait pas de puissance et de domination. Certes, elle était fière de sa position, fière d’être une Malfoy et n’oublierait jamais ses origines et son rang, même si elle décidait un jour de l’abandonner. Elle était juste humaine, cachant derrière sa force et son courage des peurs bien réelles. Bien sur, la jeune femme ne parlait quasiment jamais de tout ce qui l’effrayait. La meilleure façon d’abattre un ennemi est de connaître ses faiblesses, et elle n’était pas assez naïve pour se dire que personne ne lui voulait du mal. Simplement, à qui aurait-elle pu avouer qu’elle redoutait une chose contre laquelle il était impossible de lutter : la mort ? Pas sa propre mort. Celle des autres, des personnes qui partageaient son quotidien et qui faisaient sa joie. Ses parents, malgré leurs différents, puis Simeon, bien entendu. Elle pouvait tout affronter, la honte d’être forcée à vivre une vie dont elle ne voulait pas, la jalousie de certains, la haine des autres. Mais perdre une personne qu’elle aimait profondément et sincèrement était au-dessus de ses forces. Qu’on lui prenne tout, sauf les rares êtres vivants à qui elle tenait. La pierre de résurrection était la relique se rapprochant le plus de la personnalité de Calixte, et c’était pour cela qu’elle l’avait choisie. Elle ne savait pas si elle parviendrait à la posséder un jour, mais elle le souhaitait de toutes ses forces. La pierre, et la liberté, deux désirs si puissants que personne ne pourrait jamais les lui arracher. Du moins, pas tant qu’elle vivrait encore.

Toujours aussi préoccupée, Calixte cessa de serrer la lettre de son amant comme si sa vie en dépendait. Voila plusieurs jours qu’elle l’avait reçue, et elle n’y avait toujours pas répondu. Non pas parce qu’elle ne savait pas quoi dire à Simeon. Ce n’était pas non plus parce qu’elle craignait que la lettre soit interceptée. Elle avait simplement pris le temps de réfléchir à sa réponse, d’analyser encore une fois la situation. A son grand désespoir, rien n’avait changé au château Malfoy. Elle était toujours la prunelle des yeux de ses parents, le joyau qu’ils n’accepteraient jamais de perdre. Cela ne risquait pas de changer de sitôt, elle en avait conscience. Calixte ne savait simplement pas encore quel choix faire. Celui de rester, ou celui de fuir ? Les deux impliquaient de lourdes conséquences pour sa propre personne, mais aussi pour son entourage. Ce n’était pas une décision qu’on pouvait prendre à la légère. Il lui faudrait du temps pour réfléchir à ce qu’elle ferait finalement de son existence. Lutter contre sa colère intérieure pour ne pas agir sur un coup de tête était la meilleure chose à faire, la jeune femme le savait. Y parviendrait-elle seulement ?

S’emparant d’une plume et d’un rouleau de parchemin neuf, Calixte Malfoy laissa les mots glisser naturellement au fil de ses pensées. Une fois sa lettre terminée, la jeune femme se leva et se dirigea vers la large cage dorée qu’elle avait exigée pour abriter les oiseaux qu’elle aimait tant. Bien qu’ils aient l’air moins robuste que les hiboux et autres chouettes, ils étaient parfaitement capables de livrer une lettre. Et une missive de telle importance, Calixte ne la confierait jamais à n’importe quel hibou passant par la. Laissant l’oiseau se percher sur son bras, la demoiselle lui confia sa lettre et ouvrit la fenêtre en fixant un instant l’horizon. Lorsqu’elle donna une légère impulsion, l’oiseau s’envola. Silencieusement, Calixte regarda la colombe d’un blanc plus pur que celui des nuages s’éloigner. Un jour, elle s’envolerait tout comme elle vers des horizons lointains. Un jour. 

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NOTRE PREMIÈRE MEMBRE VALIDÉE ta fiche est vraiment un régal à lire, j'adore ton écriture et Calixte te va toujours aussi bien