but dreams come slow and they go so fast. (adélaïde)

adélaïde loïs, gaunt

∞ NOM : Gaunt, famille sang pur connue et reconnue dans le monde entier des sorciers. ∞ PRÉNOM : adélaïde (choix de sa mère), loïs (choix de son père). Mais préfère qu'on la surnomme Loïs quoique sa mère insiste sur le "Adélaïde". ∞ AGE : dix-sept ans. ∞ CAPACITÉ MAGIQUE : ici ∞ MÉTIER : aucun, étudiante en première année à Poudlard, double cursus : potions et sortilèges & enchantements. Maison : Ravenclaw. ∞ STATUT : Perdue et promise à son cousin. ∞ NATURE DU SANG : Sang pur. ∞ BAGUETTE : 32,6 cm, bois d'aubépine, crin de sombral. ∞ ALLÉGEANCE : Aucune. Les Gaunt sont maîtres d'eux-mêmes et doivent se faire respecter des autres. ∞ EPOUVANTARD : Lui apparaît à chaque fois sous des formes différentes et confuses, elle ne sait pas vraiment ce qu'il représente. ∞ PATRONUS : Un serpent. ∞ GROUPE : la pierre de résurrection.

the deathly hallows

∞ QUE PENSES-TU DES RELIQUES DE LA MORT ? : Elle pense qu'elles sont très intéressantes, mais qu'il vaut mieux rester loin d'eux. Les reliques de la mort n'ont fait que fare régner le chaos dans le monde à ses yeux, ils sont peut-être très puissants, et permettent de faire des choses incroyables mais si pour les avoir il faut souffrir et mourir et tuer d'autres gens et voir les autres en peines. Ca serait un peu la même chose que de laisser gagner la mort, et elle pense que c'est ce que voulait cette dernière quand elle a offert ces cadeaux empoisonnés aux trois frères. Du coup, elle est peut-être fasciné par cette légende qu'elle croit vraie, mais elle préfère rester loin des soucis parce qu'Adélaïde n'a jamais été une fille à problèmes de toute façon. ∞ RECHERCHES-TU UNE RELIQUE EN PARTICULIER ? ET POURQUOI ? : Non aucune. Pourtant, si les reliques de la mort apportaient moins de problèmes et plus de paix, Adélaïde aurait très certainement voulu posséder la cape d'invisibilité. Elle n'a jamais aimé l'attention et a toujours voulu faire des choses "mal vue" par la société, du coup elle pense que la cape d'invisibilité pourrait vraiment lui être utile. Cependant, elle n'ira jamais à sa recherche, et même si elle tombe sur elle par pure hasard, elle l'abandonnera quelque part ou alors la cachera pour ne pas se mettre d'ennemis sur le dos. ∞ DE QUELLE FAMILLE SUZERAINE DÉPENDS-TU ? : Adélaïde ne dépend d'aucune famille puisqu'elle fait elle-même partie d'une famille suzeraine. Cependant, il est vrai qu'elle n'en est pas du moins libre de ces actes, et qu'elle doit la plupart du temps respecter tout ce que lui répète sa mère et montrer une dévouement à son père. Elle ne se rebelle pas certes, mais elle n'est pas plus heureuse que ça. Elle voudrait juste être libre Adélaïde, libre de se faire nommer ce qu'elle veut, et de se marier avec qui elle veut et de vivre où elle veut et de danser comme elle veut et de faire tout ce qu'elle veut. ∞ QUEL EST TON AVIS SUR CETTE FAMILLE ? : Elle aime sa famille parce qu'elle sent qu'elle est obligé de le faire. Cependant, bien qu'elle ne soit pas d'accord avec toutes les mauvaises choses que font subir les Gaunt aux autres, elle ne dit rien. Elle ne dit rien parce qu'elle est habituée à se taire et à se laisser marcher sur les pieds, parce qu'elle ne sait pas se rebeller même si elle en a envie, parce qu'elle ne sait pas comment agir et que parce que par-dessus tout, elle est vulnérable auprès de sa famille. ∞ AS-TU ÉTUDIÉ A HOGWARTS ? : En effet c'est sa première année à Poudlard. Le choipeaux a longtemps hésité à l'envoyer à Slytherin, vu son ascendance au fondateur lui même, mais a fini par opter pour Ravenclaw parce qu'il a su voir en Adélaïde ce que personne d'autre n'a su voir, même pas elle-même. Elle peut paraître étourdie et naïve Adélaïde, et peut-être qu'elle l'est un peu sur les bords, mais il faut dire que c'est très certainement l'une des jeunes filles les plus intelligentes et les plus doués en sorcellerie de toute son époque et la composition de sa baguette magique le prouve. Une composition des plus complexes et une baguette très longue et difficile à manier pour une jeune femme comme elle, pourtant Adélaïde l'utilise avec une facilité surprenante. ∞ APRÈS LA DERNIÈRE ATTAQUE ET LA MORT D'UNE DOUZAINE DE NÉS-MOLDUS, QUEL EST TON AVIS SUR LE STATUT DU SANG ? : Adélaïde aime tout le monde, elle a le coeur gros comme un sac et pleins par tant d'amour qu'elle ne sait même plus où donner de la tête tellement elle porte de l'affection pour toutes les créatures de cette univers. Rien que l'idée de pensée à la mort de ces douzaines de nés-moldus lui donne les larmes aux yeux. Elle est forte Adélaïde, elle est brave et courageuse et elle n'a pas peur de la mort parce qu'elle pense qu'il y a quelque chose de magnifique après. Cependant, si elle a les larmes aux yeux c'est parce qu'elle n'en peut plus de voir de la haine dans ce monde. Pourquoi devrai-t-on tuer quelqu'un pour un simple statut de sang ? Elle trouve cela outrageant et ne supporte pas l'idée de croire qu'elle fait partie de l'une des principales familles qui causent tout cela.

∞ pseudo/prénom : wasted heart/ alice ∞ âge : dix-huit ans ∞ comment as-tu découvert le forum ? : bazzart plop

∞ que penses-tu de totb ? : je trouve le forum très intéressant et magnifiquement bien fait et organisé girl

, une merveille bril

∞ ton avatar : kaya scodelario ∞ personnage : inventé. ∞ un dernier mot ? : niahah

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citation de ton choix

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le début d'une quête

It feels just like a dagger buried deep in your back,
You run for cover but you can't escape the second attack
her soul was innocent, she kissed him and she painted it black
you should have seen your little face, burning for love.
THE KILLERS - MISS ATOMIC BOMB
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But... There's so much pain, you know... Elle regarde le monde de haut, perchée sur le tronc de son arbre qu'elle ne quitte presque jamais. Elle a le teint porcelaine et le regard océan, elle est tout le temps perdue dans l'immensité de son imagination sans limite. Elle vit dans dix mondes à la fois et elle crois parfois que cet univers n'est que l'enfer d'une autre galaxie. Elle n'a que douze ans, mais l'impression d'avoir vécu des milliards de vies ne la quitte pas, sa folie la submerge chaque jour un peu plus, elle effleure le fond sans jamais le toucher, sans s'en rendre compte qu'elle s'enfonce, sans personne à ses côtés pour voir à quel point elle est brisée. Adélaïde est jolie, beauté atypique ou pas, tout le monde le dit. Elle est la fille unique de la grande mais deuxième lignée des Gaunt. Ses parents sont très stricts avec elle : Ne pose pas tes coudes sur la table, tait-toi, la fourchette de la main gauche et le couteau de la main droite, tait-toi, le dîner est toujours servit à 19h précise avec ou sans papa, tait-toi, on se tient bien droite partout, tait-toi, on ne mange pas de sucreries en dehors des samedi à 10h, tait-toi, bois pas ci, tait-toi, fais pas ça, tait-toi, les gentilles filles ça ne pleure pas, tait-toi, rentre le ventre, tait-toi, cesse d'exister, tait-toi, baisse les yeux, tait-toi, regarde moi, baisse le ton, ne réponds pas, tiens toi droite, pourquoi tu ne répond pas quand on te pose des questions ?, tait-toi, range ce livre, insolente, tait-toi, fais quelque chose au lieu de rêvasser, tait-toi, lave toi les dents, fait ta prière, vas te coucher, tait-toi, tait-toi, tait-toi. Elle a toujours vécu dans sa maison avec ses parents dans les quartiers aisées, on ne l'a pas chouchouté et on n'a jamais prit soin d'elle au maître mot sauf quand il s'agissait de lui donner des ordres pour garder l'image de leur famille intact, Adélaïde a apprit à grandir seule dans son immense chambre à coucher aux murs blafards et triste comme son visage et ses yeux. Sa mère qui n'était pas toujours là lui faisait à manger quand elle avait faim, l'aider à prendre un bain, et lui hurler dessus la plupart du temps, mais jamais rien de plus, Adélaïde s'amusait à se dire qu'en réalité, sa mère était vivante sans l'être vraiment, qu'elle faisait semblant de vivre comme tout les autres. Ils étaient tous morts sans s'en rendre compte et continuaient à vivre et à se lever le matin, et à aller à ses fêtes sans fins, en vain. Adélaïde se surprend souvent à penser à la mort, elle se demande si elle n'est pas elle-même déjà morte et que cet endroit c'est son paradis. Mais le paradis, c'est censé être joli alors qu'ici il n'y a que de la peine, alors peut-être qu'ici c'est son enfer, ou juste la contraction de deux de ses vies. Elle ne sait pas trop, mais c'est que personne n'a prit la peine de lui expliquer, ni dans les livres, ni à la maison. Et puis elle n'a pas trop la foi malgré les prières qu'elle envoie chaque jour à ce dieu en qui elle ne croit pas vraiment, par obligation. Alors oui, elle ne sait pas, elle s'invente et se ré-invente, se crée des familles et des amies, et les vient tous dans ses rêves éveillés. La petite brune tressaille, quelqu’un l'appelle mais elle n'entend pas vraiment, elle se lève pied nu sur le tronc fragile et se met sur le bout de ces orteils et essaye de marcher vers l'avant. Ses pas sont gracieux mais maladroit et pourtant on croirait qu'elle danse, elle risque de tomber et à une tel hauteur : elle aura deux trois côtes cassés pour sûr, mais elle ne se rend pas compte de la gravité de ses actes et continue à s'élancer les yeux fermés, elle sent la brise fraîche du matin sur ses joues, et récite un poème appris dans un gros livre de sa bibliothèque : Et la mer est amère et l’amour est amer. L’on s’abîme en amour aussi bien qu’en mer. Car la mer et l’amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux qu’il demeure au rivage. Elle aimerait savoir ce qu'est l'amour, mais elle ne le sait pas, elle se demande si c'est comme la mer comme le dit ce poème, la rivière d'un autre univers, ou l’océan d'une autre planète qui n'existe pas. Peut-être que si elle saute elle le saura enfin. Un petit pas, puis un autre, sa silhouette dans le vent et des cris de partout.

But... There's so much pain, you know... Elle regarde le monde de haut, perchée sur le tronc de son arbre qu'elle ne quitte presque jamais. Elle a le teint porcelaine et le regard océan, elle est tout le temps perdue dans l'immensité de son imagination sans limite. Elle vit dans dix mondes à la fois et elle crois parfois que cet univers n'est que l'enfer d'une autre galaxie. Elle n'a que douze ans, mais l'impression d'avoir vécu des milliards de vies ne la quitte pas, sa folie la submerge chaque jour un peu plus, elle effleure le fond sans jamais le toucher, sans s'en rendre compte qu'elle s'enfonce, sans personne à ses côtés pour voir à quel point elle est brisée. Adélaïde est jolie, beauté atypique ou pas, tout le monde le dit. Elle est la fille unique de la grande mais deuxième lignée des Gaunt. Ses parents sont très stricts avec elle : Ne pose pas tes coudes sur la table, tait-toi, la fourchette de la main gauche et le couteau de la main droite, tait-toi, le dîner est toujours servit à 19h précise avec ou sans papa, tait-toi, on se tient bien droite partout, tait-toi, on ne mange pas de sucreries en dehors des samedi à 10h, tait-toi, bois pas ci, tait-toi, fais pas ça, tait-toi, les gentilles filles ça ne pleure pas, tait-toi, rentre le ventre, tait-toi, cesse d'exister, tait-toi, baisse les yeux, tait-toi, regarde moi, baisse le ton, ne réponds pas, tiens toi droite, pourquoi tu ne répond pas quand on te pose des questions ?, tait-toi, range ce livre, insolente, tait-toi, fais quelque chose au lieu de rêvasser, tait-toi, lave toi les dents, fait ta prière, vas te coucher, tait-toi, tait-toi, tait-toi. Elle a toujours vécu dans sa maison avec ses parents dans les quartiers aisées, on ne l'a pas chouchouté et on n'a jamais prit soin d'elle au maître mot sauf quand il s'agissait de lui donner des ordres pour garder l'image de leur famille intact, Adélaïde a apprit à grandir seule dans son immense chambre à coucher aux murs blafards et triste comme son visage et ses yeux. Sa mère qui n'était pas toujours là lui faisait à manger quand elle avait faim, l'aider à prendre un bain, et lui hurler dessus la plupart du temps, mais jamais rien de plus, Adélaïde s'amusait à se dire qu'en réalité, sa mère était vivante sans l'être vraiment, qu'elle faisait semblant de vivre comme tout les autres. Ils étaient tous morts sans s'en rendre compte et continuaient à vivre et à se lever le matin, et à aller à ses fêtes sans fins, en vain. Adélaïde se surprend souvent à penser à la mort, elle se demande si elle n'est pas elle-même déjà morte et que cet endroit c'est son paradis. Mais le paradis, c'est censé être joli alors qu'ici il n'y a que de la peine, alors peut-être qu'ici c'est son enfer, ou juste la contraction de deux de ses vies. Elle ne sait pas trop, mais c'est que personne n'a prit la peine de lui expliquer, ni dans les livres, ni à la maison. Et puis elle n'a pas trop la foi malgré les prières qu'elle envoie chaque jour à ce dieu en qui elle ne croit pas vraiment, par obligation. Alors oui, elle ne sait pas, elle s'invente et se ré-invente, se crée des familles et des amies, et les vient tous dans ses rêves éveillés. La petite brune tressaille, quelqu’un l'appelle mais elle n'entend pas vraiment, elle se lève pied nu sur le tronc fragile et se met sur le bout de ces orteils et essaye de marcher vers l'avant. Ses pas sont gracieux mais maladroit et pourtant on croirait qu'elle danse, elle risque de tomber et à une tel hauteur : elle aura deux trois côtes cassés pour sûr, mais elle ne se rend pas compte de la gravité de ses actes et continue à s'élancer les yeux fermés, elle sent la brise fraîche du matin sur ses joues, et récite un poème appris dans un gros livre de sa bibliothèque : Et la mer est amère et l’amour est amer. L’on s’abîme en amour aussi bien qu’en mer. Car la mer et l’amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux qu’il demeure au rivage. Elle aimerait savoir ce qu'est l'amour, mais elle ne le sait pas, elle se demande si c'est comme la mer comme le dit ce poème, la rivière d'un autre univers, ou l’océan d'une autre planète qui n'existe pas. Peut-être que si elle saute elle le saura enfin. Un petit pas, puis un autre, sa silhouette dans le vent et des cris de partout.

But... There's so much pain, you know... Elle regarde le monde de haut, perchée sur le tronc de son arbre qu'elle ne quitte presque jamais. Elle a le teint porcelaine et le regard océan, elle est tout le temps perdue dans l'immensité de son imagination sans limite. Elle vit dans dix mondes à la fois et elle crois parfois que cet univers n'est que l'enfer d'une autre galaxie. Elle n'a que douze ans, mais l'impression d'avoir vécu des milliards de vies ne la quitte pas, sa folie la submerge chaque jour un peu plus, elle effleure le fond sans jamais le toucher, sans s'en rendre compte qu'elle s'enfonce, sans personne à ses côtés pour voir à quel point elle est brisée. Adélaïde est jolie, beauté atypique ou pas, tout le monde le dit. Elle est la fille unique de la grande mais deuxième lignée des Gaunt. Ses parents sont très stricts avec elle : Ne pose pas tes coudes sur la table, tait-toi, la fourchette de la main gauche et le couteau de la main droite, tait-toi, le dîner est toujours servit à 19h précise avec ou sans papa, tait-toi, on se tient bien droite partout, tait-toi, on ne mange pas de sucreries en dehors des samedi à 10h, tait-toi, bois pas ci, tait-toi, fais pas ça, tait-toi, les gentilles filles ça ne pleure pas, tait-toi, rentre le ventre, tait-toi, cesse d'exister, tait-toi, baisse les yeux, tait-toi, regarde moi, baisse le ton, ne réponds pas, tiens toi droite, pourquoi tu ne répond pas quand on te pose des questions ?, tait-toi, range ce livre, insolente, tait-toi, fais quelque chose au lieu de rêvasser, tait-toi, lave toi les dents, fait ta prière, vas te coucher, tait-toi, tait-toi, tait-toi. Elle a toujours vécu dans sa maison avec ses parents dans les quartiers aisées, on ne l'a pas chouchouté et on n'a jamais prit soin d'elle au maître mot sauf quand il s'agissait de lui donner des ordres pour garder l'image de leur famille intact, Adélaïde a apprit à grandir seule dans son immense chambre à coucher aux murs blafards et triste comme son visage et ses yeux. Sa mère qui n'était pas toujours là lui faisait à manger quand elle avait faim, l'aider à prendre un bain, et lui hurler dessus la plupart du temps, mais jamais rien de plus, Adélaïde s'amusait à se dire qu'en réalité, sa mère était vivante sans l'être vraiment, qu'elle faisait semblant de vivre comme tout les autres. Ils étaient tous morts sans s'en rendre compte et continuaient à vivre et à se lever le matin, et à aller à ses fêtes sans fins, en vain. Adélaïde se surprend souvent à penser à la mort, elle se demande si elle n'est pas elle-même déjà morte et que cet endroit c'est son paradis. Mais le paradis, c'est censé être joli alors qu'ici il n'y a que de la peine, alors peut-être qu'ici c'est son enfer, ou juste la contraction de deux de ses vies. Elle ne sait pas trop, mais c'est que personne n'a prit la peine de lui expliquer, ni dans les livres, ni à la maison. Et puis elle n'a pas trop la foi malgré les prières qu'elle envoie chaque jour à ce dieu en qui elle ne croit pas vraiment, par obligation. Alors oui, elle ne sait pas, elle s'invente et se ré-invente, se crée des familles et des amies, et les vient tous dans ses rêves éveillés. La petite brune tressaille, quelqu’un l'appelle mais elle n'entend pas vraiment, elle se lève pied nu sur le tronc fragile et se met sur le bout de ces orteils et essaye de marcher vers l'avant. Ses pas sont gracieux mais maladroit et pourtant on croirait qu'elle danse, elle risque de tomber et à une tel hauteur : elle aura deux trois côtes cassés pour sûr, mais elle ne se rend pas compte de la gravité de ses actes et continue à s'élancer les yeux fermés, elle sent la brise fraîche du matin sur ses joues, et récite un poème appris dans un gros livre de sa bibliothèque : Et la mer est amère et l’amour est amer. L’on s’abîme en amour aussi bien qu’en mer. Car la mer et l’amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux qu’il demeure au rivage. Elle aimerait savoir ce qu'est l'amour, mais elle ne le sait pas, elle se demande si c'est comme la mer comme le dit ce poème, la rivière d'un autre univers, ou l’océan d'une autre planète qui n'existe pas. Peut-être que si elle saute elle le saura enfin. Un petit pas, puis un autre, sa silhouette dans le vent et des cris de partout.

“To die would be an awfully big adventure.”

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